Dans les pays disposant d’une supply chain efficace, une gestion optimisée des flux permet la réduction des gaspillages. La méthode des « flux tirés », soit une production « à la commande », fait disparaître les stocks : moins de gâchis, donc moins de frais de stockage. Mais en contrepartie, les délais de livraison sont allongés et les problèmes éventuels de production impactent directement la capacité à satisfaire la demande. Plus souple, la logistique en « flux tendus » est basée sur une production régulière « juste à temps » pour satisfaire le marché.
Une gestion des stocks performante est également un élément clé pour réduire les pertes alimentaires. L’expérience de l’industriel, avec le support de son logisticien, permet de disposer de prévisions de ventes optimales. Les logiciels de gestion des stocks (WMS) et des flux (TMS) sont en ce sens des atouts précieux. Ils permettent de gérer avec précision les données de stocks, de lots, d’emplacements, de dates ainsi que de flotte, de chargement, de livraison…
La reverse logistics, ou logistique inversée, est une autre piste pour réduire le gaspillage. Ainsi, en 2017, avec Véolia, le Groupe STEF a mis en place un dispositif de valorisation des coproduits de la mer, transformés en engrais.